J’ai toujours pensé qu’on devrait célébrer les parents tout au long de leur vie qui s’interrompt quelquefois plus vite qu’un enfant ne peut l’imaginer. Entendons-nous bien, célébrer ne signifie pas encenser ou couvrir de cadeaux ! Non, j'imaginais plutôt une visite désintéressée et souriante, un coup de fil complice, un mot sympa glissé sur une carte postale pour rappeler que leur éducation, leur soutien quotidien, leur impardonnable pardon et leur amour démesuré (normalement) nous ont fait progresser et grandir !
Mais j’ai aussi toujours pensé que la réciprocité était indispensable pour qu’une telle connivence s’installe et fasse la part belle au partage familial.
Aucune étude ne prépare au métier de parent, pas plus qu’au sacerdoce que semble être pour certains, celui d’enfant.
Néanmoins, si la sainte journée de la fête des mères peut rappeler aux mioches et aux plus grands, qu’une mère, en plus de son activité professionnelle, n’est pas qu’une assistante sociale, une psy, une femme de ménage, une infirmière, une cuisinière, un compte en banque, bref ... une éponge, mais un individu qui apprécie un bisou, un câlin, des attentions petites ou surprenantes, un merci sincère ...
Alors bonne fête à toutes les mamans formidables que j’ai la chance de connaître et qui gardent le sourire et la pèche, même lorsque l’intérieur est tout cassé.