Un mois de confinement tout juste achevé et Emmanuel MACRON rallonge la sauce jusqu'au 11 mai prochain. Nous ne sommes décidément pas en guerre, mais nous devons en revanche observer des précautions moyenâgeuses pour pallier à l'absence, toujours d'actualité, de masques et de tests pour l'ensemble de la population.
La créativité sur la toile va bon train. Le pire et le meilleur. Des quidams doués et imaginatifs, bourrés de talents créatifs, mais aussi des people moralisateurs, des humoristes vieillissants en quête de reconnaissance, une Sophie MARCEAU au naturel qui confirme que les meilleurs amis d'une femme ne sont pas les diamants, mais un coiffeur, un maquilleur et un PRO de Paintshop, une Rihanna qui insulte ses fans et se prend pour Dieu en déclarant, je cite - "Bande de connards ! Si l'un d'entre vous me demande encore une fois quand est-ce que mon prochain album va sortir, alors que j'essaye de sauver le monde, contrairement à tous nos présidents, je tire à vue !" , des chanteuses invitées à twerker cul nu, durant les fêtes de Pâques, sur l'Instagram d'une pseudo célébrité, et qui acceptent …
l'expression masochiste d'une société qui perd les pédales !
Dans son interview accordée à Konbini le 11 avril dernier, David Guetta nous livre les secrets de son confinement. Ce gars est magique ! Capable d'attirer des milliers de clubers branchés aux quatre coins du monde et de les chasser aussi vite après quelques minutes de platitudes avouées torse nu dans un entretien confiné.
- T'es David Guetta et t'as pas de tshirt ? Allo, mais allo quoi !
- C'est comme si j'te dis, t'es Bob Sinclar et t'as pas de platines …
Mauvais exemple, Nabilabila ! Depuis le début du confinement, Bob Sinclar ne fait pas sa promo. Il propose ce qu'il fait de mieux, et mixe tous les jours, presque silencieux mais habillé, pour un public angoissé, en manque de rêve.
David lui plante le décor ; il philosophe, (dés)habillé d'un mini short sur torse abdominé. Bloqué à Miami, il apprécie cet instant suspendu qui lui offre enfin la possibilité de faire un break, puisqu'il travaille - je reprends ses mots - comme un gros porc ! C'est les porcs qui vont être contents !
Pour créer et évoquer le bon vieux temps de I gotta felling, il dispose d'un simple PC et d'un petit clavier installés face à l'immensité bleutée, fait de l'exercice sur sa terrasse traversante et évacue le stress en humant l'air bienfaisant de l'océan. Source d'inspiration de Maître GIMS, il a tout donné, tout donné, pour son art, ses amis people, sa famille, ses enfants au point de réfléchir à une année sabbatique. J'ai la larme à l'œil. La plainte étrange et pénétrante d'un travailleur acharné comme un autre, ou … presque !
La situation l'inspire ; plus de riches ou de pauvres, de blancs ou de noirs, le virus fait tomber les frontières du malheur ! J'hallucine.
Le gars était-il dans son état normal ; stupéfiant(s), non ?
Nous sommes quand même plus de 10 000 à avoir visionné cette daube pleurnicharde ! J'en fais partie !